Restauration historique Restauration des fresques existantes et création d’une nouvelle représentation de la justice pour l’ancien tribunal de Hochfelden en 2007 de venu le Centre des Finances publiques. Il a s’agit de travailler dans le style du peintre qui avait réalisé des fresques sur le bâtiment Un beau bâtiment avec son oriel et son architecture mêlant la brique et le grès clair. Ce bâtiment a été construit en 1895 dans un style néo-Renaissance avec un oriel à clocheton. on peut voir la niche supérieure vide. Il y a bien les traces d’une peinture antérieure, effacée sans doute par l’épreuve du temps, parce que sa partie supérieure plus abritée de la pluie et surtout du soleil est encore visible. Les décors ont presque tous disparus. Il a fallu faire des relevés de chaque dessins, faire tout enlever, refaire des dessous sains avant de repeindre à neuf. Le haut des fenêtres restaurées avec la justice aveugle, flanquée de la hache du bourreau et de la balance, le tout orné de rinceaux. Nous avons respecté le style et même certaines faiblesses des dessins originaux. Il ne s’agit pas de créer une œuvre nouvelle ici mais de restauration. Il faut donc se garder d’intervenir avec sa vision propre. Remarquez le grotesque dans le motif de palmes de droite. Il figurait bien sûr dans la peinture originale. Le peintre s’est sans doute un peu lâché dans cette oeuvre très académique. Le lion en tant que symbole de force divine sans doute… Le croquis pour la Justice. Il a fallu tenir compte de l’effet anamorphotique (la déformation) par la forte vue du dessous. Le coffre à trésor est une allusion à la fonction actuelle du bâtiments, devenu Centre des Finances publiques. Le carroyage numéroté pour le report du dessin à l’échelle Clin d’œil au commanditaire sur l’épée. personne ne le verra sans un fort zoom… J’ai essayé encore une fois de respecter le style assez épuré de mon prédécesseur. Nous avons eu une météo épouvantable pendant ce chantier. En plus de la hauteur vertigineuse où nous étions, nous avons essuyé des pluies torrentielles. Les plateaux les maquettes et nos pots étaient trempés. Assis sur des plaques de polystyrène pour essayer de nous protéger, nous avions la pluie dans le dos et qui nous coulaient parfois dans les manches. Parfois le vent arrachait du mur les maquettes fixées avec du scotch vite détrempé. L’échafaudage était solide mais inconfortable. Ici, Sourya dénonce le morceau de ferraille qui essayait régulièrement de nous lobotomiser. Un chantier avec un timing serré, une pénibilité et un temps déplorable. Mais nous avons bien ri de nos déconvenues ! Où se trouve cette fresque ? Ce bâtiment se trouve au 1 rue du 14 juillet à Hochfelden, à l’angle de la rue des Manteaux Rouges.