La fresque est peinte sur de fausses pierres imitant le mur d’enceinte de la ville. La fresque en est optiquement le prolongement. Il est important que ce type d’œuvres publiques soient intégrées aussi parfaitement que possible à leur environnement. J’ai demandé à la Ville de Molsheim, commanditaire de la fresque, de prolonger le mur existant vers le mur d’enceinte.
Le mur forme ainsi un angle avec le Chartreux .
La fresque agrémente le parc qui borde l’Avenue du Général de Gaulle.
Le portrait équestre d’Ettore Bugatti. C’est son cheval préféré qu’il monte-là. Il parait que ses choix de style ont été influencés par l’esthétique du cheval. La célèbre calandre Bugatti serait un fer à cheval.
L’énorme Bugatti Royale, la plus prestigieuse des voitures construites par le « Patron ».
Le bolide EB type 35, fabriqué dans les années 1920, avec le fameux « bleu Bugatti ». Les lignes blanches sont des croquis de la main d’Ettore, qui viennent relier les sujets de la fresque pour lui donner de l’unité.
Derrière le mur d’enceinte, il y a une Chartreuse qui est une des richesses remarquables de la ville de Molsheim. Il était donc judicieux et amusant de peindre un Chartreux débouchant par une vieille porte.
Un contraste historique qui relie des époques révolues…